secteur educatif

c'est selon moi l'activité maitresse, qui nous obligerait a la plus grande rigueur

-acceuil de camp scout et de colonies
-ferme pédago (stage, journée)
-accueuil de TIJ (main d'oeuvre gratuite (allez quoi un peu d'humour), interressante, qui peut etre tres interressée pour venir vivre avec nous)
-stage BAFA
-centre aéré
-j'avais idée de nous rattacher aux eedf, pour leur nouvelle branche 18-25, mais il faut d'abord murir bien bien la chose
-et pourquoi pas a terme une ecole privée

que les idées fusionnent

Et pourquoi pas accueil de classes vertes?
Et accueil de personnes "déssocialisées"?

Pour ma part je retiendrai ces points:

-acceuil de centre de loisirs, de centre de vacance, de centre de formation (artisanat, animation)
-ferme pédagogique (stage, journée)
-développement de stages BAFA
- coatch éducatif (en lien avec les établissement scolaire)... c'est plus ou moins mon travail à l'heure actuelle

-j'avais idée de nous rattacher aux eedf, pour leur nouvelle branche 18-25, mais il faut d'abord murir bien bien la chose

Pourquoi la nécessité de les rejoindre ?
............ pour l'agrément jeunesse et sport, l'agrément de l'Education Nationale ?
............ pour la déclaration d'intérêt public ?
............ pour autre chose ?

-et pourquoi pas a terme une ecole privée

Je serais même dans l'idée d'un centre de formation du genre des CFA ou des Maisons Familiales et Rurales. La difficulté est alors d'avoir des personnes plurivalentes et surtout bien formées.

Et pourquoi pas accueil de classes vertes?

Parce qu'il faut un agrément de Jeunesse et Sport il me semble.

Et accueil de personnes "déssocialisées"?

Un gros mot ?
Pour monter un projet comme ça il faut quand même être un minimum "désocialisé". Ce mot me fait un peu peur. Les autistes sont plus sociaux que beaucoup de "non autistes". Cette catégorisation d'individu me fait penser à notre ancien Ministère de L'Instruction Publique.

Je suis un peu contre l'idée d'école privée. C'est un des points qui me découragerait de soutenir ce projet.
Si nous n'avons plus foi en une école publique, pour tous, égale pour tous, et par tous... alors il ne sert à rien d'avoir des utopies.
Et il y a des dérives vers lesquelles il ne vaut mieux pas s'aventurer.
Il faut se battre pour améliorer l'école publique, et ne pas croire un peu trop vite que nous pourrions faire mieux.
Classes vertes, activités extra-scolaires, formation de formateurs, centre aéré, centre sportif, centre culturel ou que sais-je encore... mais restons prudents, et humbles face à l'école, et l'enseignement. M'est avis, en tout cas.

Oui à propos d'école privée je conseille un bouquin:

Les pédagogies autogestionnaires,
sous la direction de Patrick Boumard et Ahmed Lamihi.
éditions " Ivan Davy ", 1995 ISBN 2-86750-022-2

Je pourrais le résumer... quand j'aurais le temps.

L'idée d'école privée a été proposée sur le forum, c'est pourquoi elle se retrouve sur la liste des activités éducatives proposées.

Je suis assez d'accord avec Manu, surtout sur "se battre pour améliorer l'école publique". Par exemple, les mouvements scouts, ont longtemps milité pour intégrer l'hébertisme dans l'école, comme méthode naturelle d'éducation physique.
De même, le scoutisme laïque, s'est battu pour la fin des subventions aux écoles privées (article dans Le Chef désapprouvant la loi Barangé en 1951 par exemple) et ce serait paradoxal de se réclamer de ses valeurs tout en privatisant notre secteur éducatif. D'autant que cela entraîne la sélection par le pognon.
Ce qui serait plutôt de notre domaine, c'est un partenariat avec les écoles, collèges et lycées locaux, pour enrichir leur proposition pédagogique.
L’idée de CFA est excellente (Centre de Formation en Alternance, c'est-à-dire en gros tu bosses deux semaines et deux semaines tu suis des cours).
En ce qui me concerne, mais je pense qu'il y ici beaucoup de gens gravitant autour de l'éducation nationale, j'ai réfléchi avec des profs et des étudiants en histoire à une refonte des programmes de cette discipline au lycée. On pourrait par exemple militer pour l'intégration de l'écologie dans les programmes, par la formulation de propositions publiques collective.


L'idée de rattachement aux EEDF, en particulier à leur nouvelle branche 18-25 ans, me semble pertinente à plusieurs niveaux:

-dans les années 1950-1960, l'association promeut une nouvelle activité, l'"entreprise": des patrouilles (11-17 ans), ou des clans (18-25 ans), bâtissent un projet (de la cabane à l'exploration d'un lac, de la construction d'un local à l'animation pour handicapés) qui est soutenu, financièrement et moralement par la nation. Notre projet me semble être une "entreprise", mais à plus grande échelle... Sachant que les gens ici présent ont souvent l'age correspondant et sont proche des éclés, je suis sur que le comité directeur serait séduit si l'argumentaire est solide.

-le problème de cette nouvelle branche, c'est quoi leur proposer. Ca ne peut être le simple scoutisme, ni l'implication sociale du type aîné (branche 15-18 ans), humanitaire ponctuel enrichissant mais peu efficace. Ce qu’on appelait la Route, ne se satisfaisant pas du scoutisme traditionnel, est d’ailleurs à l’origine de l’engagement politique plus grand des EEDF, après la guerre et dans les années 1970,. La participation des 18-25 ans à notre projet donne un débouché à cette branche, d’autant que les EEDF sont dans une phase écolo, en même temps qu'elle nous fourniture main d'oeuvre appréciable.

-le crédit: si vous parlez autour de vous de cette initiative, on vous regarde comme un pauvre bab's qui a pris trop d'acide. Mais dès que le mot scout est prononcé, on voit l'interlocuteur vous prendre déjà plus au sérieux. De même auprès des institutions, notamment du ministère de l'éducation nationale, qui, effectivement, nous donnera plus facilement l’agrément si on est rattaché aux EEDF.

-la diffusion et l’expansion: les éclés constitue un formidable réseau, pour promouvoir notre entreprise et recruter des nouveaux membres. On sait que la formation éclée, en plus de donner ce genre d’idée, y prépare particulièrement bien, notamment par son goût du concret. Je suis en train d’écrire un mémoire, dans lequel je tente de montrer qu’au delà de la formation de citoyens « autonomes, libres et responsables » (statuts de l’asso, avant c’était « joyeux, actifs et utiles » ha ha ha), le scoutisme laïque a un idéal civique propre. Notre entreprise est un moyen de le réaliser.

bye

gege

Les éclés, c'est le pied si on est déjà chaussé, sinon c'est de tout qu'il s'y passe puisque l'association, basée sur ses valeurs, peut arriver à faire des choses que je n'approuve pas forcément. Une indépendance morale et financière est également valable. Sinon autand tous intégrer une structure existante et y militer comme je fais déjà.

Hey! Moi, j'ai parlé d'école alternative, mais pas d'école privée. L'éducation nationale permet d'utiliser la pédagogie Freinet dans les classes et franchement, déjà, ça permet de faire pas mal de choses. D'autant plus que l'éducation nationale est à fond en ce moment, et c'est d'ailleurs très étonnant, pour les pédagogies différenciées, pour "lutter contre le fameux échec scolaire".
Non, pour moi, une école privée, je suis contre. Ce serait se couper du monde alors qu'on veut s'y ouvrir. Par contre proposer des pédagogies alternatives dans une école publique serait un projet bien plus intéressant je trouve. Et ça permettrait de s'ouvrir à des gens extérieurs à utopons, c'est ça que je voulais dire.
sinon, d'accord pour faire bouger l'école telle qu'elle est. C'est d'ailleurs pour cela que je fais des études pour être instit'!

comme dit dans la présentation du projet, on travaillerait à mi temps dans les premiers moments du projet. il semble que l'on soient quelques uns à vouloir travailler dans les écoles, pourquoi ne pas demander à etre muter pres de notre lieu?

L'école privée n'est pas forcément une école de salauds : dans les statuts de l'association éducative, il peut tout à faire y avoir une solidarité entre les familles : on paye ce que l'on peut selon ses revenus. C'est ce que font la plupart des écoles alternatives type Dolto, Steiner, etc...

Je vais pas me faire des potes, là, désolé, mais moi qui voulait être instit il y a quelques temps, j'ai renoncé par dégoût et je pense avoir bien fait au vu de la situation actuelle et de l'expérience des instits et profs que je connais : l'école part en vrille à l'image de la société (d'ailleurs, il y a certainement un rapport de conséquence entre les deux) et moi je crois qu'il n'y a plus rien à faire pour elle, en tous cas dans les conditions politiques actuelles (pas de pognon, pas de soutien, IUFM ubuesque, lien social ténu). La changer de l'intérieur, c'est plus de l'utopie, c'est du masochisme. Mais grand respect à ceux qui vont essayer, sincèrement.

Bon je vais pas me lancer dans le débat pur éducation. Je préfère aborder certains autres points soulignés.

Pour l'accueil de public (camps scouts, centre aérés, classes vertes, hiver, été), comment obtient on l'agrément J&Sp ? Faut il obligatoirement passer par un organisme tel que les éclés (les eedf c'est différent ? sxusez si je fais uen bourbe, je connais pas du tout) ?
Moi je serais pour ce genre d'activité car cela permet une indépendance assez intéressante. On a déjà une directrice je crois (ninon), engager des animateurs n'est pas tres contraignant. Les taches subaltrnes (ménages, cuisine) peuvent etre effectués par la communauté ou bien par les gones selon leurs ages...

Au niveau de l'accueil de formations BAFA, je voulais savoir si vous pensiez en terme de stage de base ou en terme de stage d'approfondissement, sachant que le deuxième demande des formateurs plus pointus. Par ailleurs, qui seraient les formateurs ? Quelle formation proposez si c'est un approfondissement ? Cela pourrait il etre lié a l'écologie, celle-ci intéressant aussi les organismes d'animation je crois.
Et aussi cela se ferait il en internat ou en demi pension ? Si c'est le deuxieme cas, il faut réfléchir en tenant compte de notre éloignement de la grande ville (covoiturage a organiser ou autre vu qu'on se place en tant qu'écolos...)
Ce qui m'amène a autre chose, a savoir que l'accueiil d'enants en vacances ou classes de découverte ou adultes en formation va nécessiter de préparer des dortoirs et espaces de vie plus importants que pour une 10-20aine de personnes...

je suis pour l'accueil de personnes en formation par alternance , masi reste a savoir quelle formation ? peut etre pourrions nous y combiner avec la constrcution des locaux, puis leur agrandissment ? a réfléchir...

voili j'ai fini j'espere pas avoir fait trop long...

Lionel, je vais répondre à certaines de tes questions.
EEDF et éclés c'est la même chose : Eclaireuseuses et Eclaireurs De France.
Pour l'agrément j&s je ne sais pas trop, passer par une asso exitante est plus simple mais il est tout à fait envisageable d'en créer une autre !
Pour les dirrecteurs et les formateurs bafa ne te fais pas de soucis on a au moins 3 dirrecteurs (moi, claire, ninon) et deux formateurs (moi ninon) Il y a stéphane aussi qui a les diplomes... Et puis de toute facon on est bien intégré chez les éclés et on en connait plein qui sont qualifiés et qui peuvent nous filer la main voire même plus...

Une formation sur l'écologie me semble incontournable !

Pour les BAFA, je préfère en internat c'est beaucoup plus formateur...

Bien sur que des dortoirs sont indispensables et dès le début. Il en faut pour l'accueil des enfants et des jeunes mais pas seulement, il faut aussi pouvoir accueillir les amis, les gens de passage...

Pour une formation en alternance il faut avoir des gens qualifiés, mais cela se trouve. Après dans l'idée je suis également pour !

Ne t'inquiète pas, ce n'est pas trop long, et puis c'est utile car ce sont des choses que l'on a pas définies encore donc c'est important de préciser et d'approfondir.

tout à fait d'accord avec Diego!
Pour les formateurs, y a pas de soucis, on est plusieurs à l'être, et on en a plein sous la main!!!
Moi, je suis absolument contre les BAFA en demi pension. ça perd beaucoup de la dynamique de stage, et même si on n'a pas encore de projet éducatif (j'y travaille!), je pense que pour faire vivre nos valeurs, ça n'a pas de sens autrement qu'en internat (vivre ensemble, coéducation etc...)
Pour les appros BAFA, les thèmes ne manquent: petits et grands jeux (avec tous les animateurs qu'on est, ça posera pas de soucis), théâtre, expres​sion(avec le secteur culturel, Manu, l'Esbrouffe s'ils veulent bien), nature, techniques de camp (Steph, Jérémy, Ludo, Diego...) ... Franchement, je ne m'inquiète pas là dessus!

Il faudrait penser à un projet pédagogique pour nous (selon le principe de co-éducation) : quel apports éducatifs pour les membres du projet ?

Et peut être voir notre futur lieu comme un modèle de développement à vocation éducative : comment il peut servir de site pilote à d’autres initiatives ?